Archives de l’auteur : caravane

Intergalactique à Caracol de Suc, again

Bonjour bonjour!!

La Remoutarié (12) accueille la Caravane pour l’hiver, mais certainEs d’entre nous sont encore sur les routes, pour d’autres activités, actions, etc. Entre Testet, Reclaim the Fields, Grenoble, voici un petit programme ardechois des prochains jours:

On vous invite à nous rejoindre à Caracol de Suc(07)

  • lundi et mardi 24 et 25 novembre pour des rencontres infoKiosK (suite aux rencontres précédentes). On établira le programme le lundi matin… et si vous avez des idées, des envies… venez avec!!! : )
  • mardi et mercredi 26 et 27 novembre: ateliers d’auto-défenseverbale/mentale.          Non mixte d’abord (femmes et hommes, puis mixte le lendemain. 2 ateliers de 3h chacun environ. L’idée étant d’aborder les violences verbales principalement. Avoir un aperçu de ce qu’est l’autodéfense, prendre conscience des différentes positions que l’on peut adopter (victime, agresseur-euse, complice, observateur-ice) et comment trouver, ensemble des solutions pour palier, voir prévenir les situations d’agression.

Côté pratico-pratique:
– prévenez nous dès que possible de votre venue (ou non), que l’on puisse s’organiser en fonction du nombre de personnes (important à savoir à l’avance pour l’auto-défense notamment). Et parce qu’à Caracol y’a de la place… mais pas en illimité non plus. (du coup potentielllement trouver un  autre lieu si vraiment trop de monde)
– il y a un sleeping à Caracol… qui peut contenir, si je ne m’abuse, une dizaine de personnes max.
– pour la bouf: il y a les légumes de Caracol… on pourra proposer un pot prix libre… mais si vous avez quelques trucs à ramener (produits secs, à boire…) c’est chouette aussi.

Si vous avez besoin de plus d’infos: caravane[a]riseup.net

des bises à vous, et à tout bientôt donc?!! : )

Migration d’Ardèche en Aveyron

Hola ola hallo hello !

Voici en vrac quelques nouvelles de ce qu’on appelle communément la caravane intergalactique d’agitation populaire généralisée des possibles et de l’imagination. Pour le moment, disons qu’elle est plutot dans l’intergalactique!

On vous l’a bien dit, la montée de l’Eyrieux a dévasté notre campement déjà déserté par une grande partie de ses habitants, partis en vadrouille ci et là, renflouer les portes-monnaies, ou sur d’autres déviations plus intéressantes…
De gros dégats sur notre matos on été évités, bien que le camion collectif ne soit pas pret à rouler (problème problème), l’infokiosque bien gondolé, entre autres petits trucs.

On se remet donc tranquillement de cette semaine bizarroide, avec un moins petit groupe qui est là, une assemblée mardi soir pour se réorganiser, deux jours à parler brochure infokiosques, des transfos en perspective… et un nouveau départ ? Vers la Remoutarié, ferme collective aveyronaise qui accepte d’accueillir notre campement fixe hivernal.C’est là bas qu’on avait rafistolé la NEB, notre caravane bibliothèque-carpothèque.

On en profite pour vous inviter, ça n’a pas changé, à venir nous voir, passer une journée ou plusieurs mois avec nous si affinité, ça fait toujours plaisir. Plein de belles choses se profilent pour cet automne et hiver, et vous pouvez en faire partie, reste à les organiser et les faire ! héhéhé

Donc, rdv au campement intergalactique, ou qu’il soit, c’est pas dur à trouver !
Et puis on vous donnera des nouvelles pour ce qui suit de toute façon

Pas loin de l’Atlantide (20/09)

Bien le bonjour!

C’est encore touTEs frisonnantEs de notre fin de nuit houleuse que nous
jetons cette bouteille à la mer. Car oui, nous sommes désormais des
naufragéEs. L’Eyrieux en crue a emporté quelques unes de nos affaires, pour
tout dire tout ce qui n’était pas arrimé ou à l’interieur d’un véhicule.
CertainEs se sont réveillées sur leur matelas, flottant et commençant à
dériver. D’autres par le bruit de l’eau entrant par les portières et les
passants de roues. C’est avec de l’eau jusqu’au nombril que nous sommes
montés sur la digue, et avons menés des expéditions de sauvetage de notre
matériel, enfin ce qui pouvait l’etre. Quel beau spectacle que celui du
corps humide courbé sous le poids des brochures et des sacs, se frayant un
passage à travers le courant chargé d’alluvions, de bordel, de branches.
Aprés le documentaire « nous sommes », c’eut été l’heure d’écrire une
pompeuse épopée : « nous survivons ».

Heureusement nous avons rapidement trouvé refuge aux Plantas, d’ou à peine
séchéEs nous constatons notre manque d’anticipation, rions encore bien
jaune de notre situation, planifions en creux la suite des évènements, pas
particulièrement emballées à l’idée de retourner sur place constater les
dégats et affronter la boue et la vase qui ont dues remplacer la verdure.
Et quoiqu’on se dise doctement « ce ne sont que des dégats matériels », c’est
les trippes un peu nouées qu’on envisage la suite.

Et maintenant que la crue redescend, on enfile nos bottes (ah non, pas de
bottes), on retourne fouiller les décombres, et viennent les questions : ou
sont la guitare de thib et les bottes de michele ? est ce qu’un camion noyé
jusqu’aux portieres redemarre un jour ? Est ce qu’on reste dans le coin ?
Notre avenir proche, c’est donc du tri et du séchage, des récoltes et de
la récup, pour avoir de quoi manger et nous couvrir.
D’ailleurs, si tu n’es pas au Testet pour bloquer les machines, tu es
bienvenuE parmi nous pour patauger et sauver ce qui peut l’etre.

A se demander si la nature nous avertit que parfois, il faut savoir
voyager -plus- léger … on va y penser.

Intergalactiquement votres

étape ardéchoise intergactik

Amies Nébuleuses

La Caravane Intergalactique, après sa dernière étape aux 50 ans de Nature et Progrès, arrive plus disloquée que jamais aux Plantas, lieu d’agri & culture des accueillantes Caracol de Suc. Nos électrons libres vadrouillent de part et d’autres (Brocéliande, Testet, Grenoble, Poitiers, Bulgarie), tandis que notre campement s’installe pour quelques semaines dans la Vallée de l’Eyrieux(07), et attend leur retour au compte gouttes.

Au programme:
– rafistolage de toiles et structures
– remise en route de notre vie collective
– récoltes et transformations variées
– préparation de l’hiver, ses trajets, sa base arrière
– occupation diverses au gré du vent e

Amies Nébuleuses

La Caravane Intergalactique, après sa dernière étape aux 50 ans de Nature et Progrès, arrive plus disloquée que jamais aux Plantas, lieu d’agri & culture des accueillantes Caracol de Suc. Nos électrons libres vadrouillent de part et d’autres (Brocéliande, Testet, Grenoble, Poitiers, Bulgarie), tandis que notre campement s’installe pour quelques semaines dans la Vallée de l’Eyrieux(07), et attend leur retour au compte gouttes.

Au programme:
– rafistolage de toiles et structures
– remise en route de notre vie collective
– récoltes et transformations variées
– préparation de l’hiver, ses trajets, sa base arrière
– occupation diverses au gré du vent et des envies des caravaneusES

Nous serons aussi présentEs au festival autogéré d’agitation rurale « Aqui la Terre ? », qu’organisent les Caracol de Suc en soutien au 20 ans des luttes Zapatistes le 6 septembre à Saint Laurent du Pape, et vous y êtes les bienvenues !!
http://www.millebabords.org/spip.php?article26566

Si tu es dans le coin, ou pas, et que du veux passer un peu ou beaucoup de temps avec nous, cherche donc Saint Laurent du Pape sur ta carte et rejoins-nous. Si tu viens du Sud Ouest, et que ton véhicule peut tracter, alors tu auras l’insigne honneur de nous ramener la NEB, notre caravane Bibliothèque infokiosque, actuellement échouée non loin du Testet (Tarn). Si tu es TRÈS motivéE, tu peux même essayer de la ramener en stop. Et ça, ça nous ferait grandement plaisir!

En attendant que nos routes se rejoignent, prenez du bon temps en ce début d’été indien!
Intergalactiquement vôtres, comme de juste!

t des envies des caravaneusES

Nous serons aussi présentEs au festival autogéré d’agitation rurale « Aqui la Terre ? », qu’organisent les Caracol de Suc en soutien au 20 ans des luttes Zapatistes le 6 septembre à Saint Laurent du Pape, et vous y êtes les bienvenues !!
http://www.millebabords.org/spip.php?article26566

Si tu es dans le coin, ou pas, et que du veux passer un peu ou beaucoup de temps avec nous, cherche donc Saint Laurent du Pape sur ta carte et rejoins-nous. Si tu viens du Sud Ouest, et que ton véhicule peut tracter, alors tu auras l’insigne honneur de nous ramener la NEB, notre caravane Bibliothèque infokiosque, actuellement échouée non loin du Testet (Tarn). Si tu es TRÈS motivéE, tu peux même essayer de la ramener en stop. Et ça, ça nous ferait grandement plaisir!

En attendant que nos routes se rejoignent, prenez du bon temps en ce début d’été indien!
Intergalactiquement vôtres, comme de juste!

Intergalactiquement aout

Cher.e.s ami.e.s caravanheureu.x.ses !

Adieu la Bretagne, adieu les quatre saisons en une journée, adieu les hermines et le noir et blanc rayé. Adieu le Kouing Amman, et les récups de sablés bretons, adieu le cidre, adieu Brocéliande, les Pointes du Raz, de Penvins, les Poissons, le Swing et les Caravanes. Bon enfait, au vu de ce dernier mois de bohèmes dans le Morbihan, et dans le Finistère, on s’est dit que ce ne sera pas adieu, mais à tout’!
Pour vous faire un petit récap’ d’où on est passé ce dernier mois… Les Etats Généreux de la Caravane ont pris place à la forêt de Paimpont en Brocéliande, puis la Bohème heureuse ce sera déplacée sur la côte Sud du Finistère, avant notre participation au Fish Swing & Caravane à Penvins, en compagnie de la Caravane des Espaces Libre et de leur projet de la Horde.
Nous venons de passer notre dernière semaine chez les copains de la Métaire Neuve proche de Questambert, entre création d’un cabaret, petits chantiers et belle vie, la Bretagne s’éloigne.

La flopée intergalactique reprend la route dans la milky way, un peu en dispersion avec quelques points de rencontres à prévoir pour la deuxième partie du mois d’août.

Une partie des copains copines se rend dans le Tarn à Bournazel (81) pour la rencontre des possibles qui a déjà commencé depuis lundi 11 et qui se poursuivra jusqu’au jeudi 14.
http://toulouse.demosphere.eu/rv/8975

A PARTIR DU 15 AOÛT, ON OUBLIE PAS LA REOCCUPATION A LA FORÊT DE SIVENS, AU TESTET, DANS LE TARN (81) !
http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/

Le 17 août, une projection intergalactique aura lieu à Lussas dans le cadre du Festival du Film Documentaire, où Fanny nous présentera son docu sur la Caravane « Nous Sommes ». Après deux projections pirates, au moulin de Pors Poulhan et à la Chapelle de la Pointe de Penvins, ça parlera FlexYourte, vie collective, uthopie et réalités en grand public!
http://www.lussasdoc.org/plein_air,556.html

Ensuite le convoi prendra la route pour le Festival des Arts de Rue d’Aurillac (15) dès le 18 Août et ce jusqu’au 23. Nous poserons notre campement Intergactik aux Marmiers en compagnie de Bazard et Quincaille, on posera l’infokiosk, la Scara, la NEB, et on ira agiter tout ça bien en règle! Sûr qu’on croisera un paquet d’entre vous par là bas!
http://www.aurillac.net/index.php

Pour le jonglheureu.x.ses, la convention de Poitiers (86) se tiendra du 26 au 31 août, certain.e.s d’entre nous s’y rendront, si jongler en notre compagnie vous tente…
http://assomamagabe.blogspot.fr/

Enfin du 24 août au 3 septembre la rencontre des 50 ans de Nature & Progrès à Chambalon sur le Causse Méjean (48) en Lozère. Une bonne ocassion de rencontrer les producteurs liés au groupe, qu’on pourrait être ammenés à rencontrer sur notre chemin!
http://gard.demosphere.eu/rv/1709

Hé bien, reste plus qu’à se croiser ici où là!

Le blog est toujours d’actu avec la publiucation des chansonniers de la gazette (édition 1 à venir…) de brochures et d’articles en tout genre!
http://lacaravane.noblogs.org/

Amour, Paix, Humour, Lutte & Caravane

Sur les routes de Bretagne

Bonjour les amiEs
Lors de notre escale sur la ZAD de Notre Dame des Landes, l'accent a été
mis sur l'action plutôt que la communication: ateliers en tous genres,
jardinage collectif, soutien aux inculpéEs, émissions sur Radio Klaxon,
ont ponctué un quotidien rempli de découvertes et d'émotions.
Si vous n'avez pas reçu de nouvelles depuis si longtemps, c'est parce
qu'ensuite la Caravane Intergalactique est partie se réfugier dans la
forêt de Brocéliande, chez notre ami Alexis.  Une semaine intense de
débats, discussion, balades, reparations et améliorations variées =
c'étaient les États Généraux de la Caravane, un  regard en arrière sur 3
(7?) mois d'émulation collective.
Et c'est touTEs vivifiéEs qu'on reprend donc la route pour quelques
semaines de Bohème en Bretagne.  ParachutEés le 21 juillet en Finistère,
au bout du monde, on improvisera sur les chemins des spectacles, chorales,
animations de rue, lectures publiques et autre joyeusetéEs.
Notre but sera de rejoindre la Pointe de Ponvins pour “Fish, Swing and
Caravanes”, un petit festoch auquel nous apporterons une touche
intergalactique les 2&3 août.
Une autre escale est prévue autour de Questembert début août, pour y
rencontrer divers collectives et initiatives, et participer à la dynamique
locale.
Pour plus de détails sur l'itinéraire du moment et d'après, le mieux reste
encore de nous rejoindre et de prendre part au voyage.  Sinon, on est –
parfois – joignables sur caravane@riseup.net
Au plaisir de vous croiser, retrouver, découvrir

Intergalactiquement vôtres

Passage par la ZAD de Notre-Dame des Landes

Salut salut ! Après une bonne semaine de repos et réorganisation en Dordogne, on vient d’arriver en petite équipe sur Notre-Dame des Landes. On est 5 maintenant, la plupart des personnes arriveront en début de semaine. On s’est installé.e.s à la Wardine, dans la centre de la ZAD, dans un champ de foin récemment récolté. On a pas encore prévu beaucoup d’activités pour la semaine qui commence, la plupart des choses qu’on veut proposer auront lieu probablement la semaine suivante, après la Convergence des Luttes du 4-6 juillet (http://zad.nadir.org/spip.php?article2323). Venez nous rejoindre quand vous voulez, vous serez les bienvenu.e.s !

Les ami.e.s de la Caravane Intergactique

Pourquoi je suis la Caravane ?

Cinq témoignages autour du thème « Pourquoi je suis la Caravane ? » Début juin 2014, Toulouse

Why am I in the Caravane?
Living in a community for me is best response to the isolation of all individiums in their own micropsychia and to the structure of the existing most common society, that is supporting this isolation.
Living on the road for me is a way to face what is going on in the world with my own perception, rationalization and perspective, and I prefer to live this rather than closing myself within four walls only connected to the world by the some screens, transmitting just one standardized point of view. While I hesitate to use the word connection because all these pictures arriving from virtual media rather work out a detachment from what is happening around us, shifting it into a “far-away-this-is-not-‘me/us’-and-I-keep-on-digging-my-own-cave(grave?)-called-private-sphere”
Living in the Caravane for me is the attempt to recreate a way of living that allows us to think, experiment and practice how the term “society” can be transformed and to deal with all the consequences it is creating.

“Alone we go faster – together we go further!” – In the kiosk of 13Impasse

 

Au final ça se présente comme l’évidence même d’éxperimenter une nouvelle façon de voyager. Sauf que commencer par un final, c’est pas forcément logique.
Alors on créér nos finalités en perpétuelles évolutions, je me découvre sous d’autres angles et j’admire la dynamique du collectif et de l’autogestion en autogestation.
J’ai la sensation de redécomposer ma vision du temps et de ce qui m’entoure, d’être au lancement d’un espace de vie commun ouvert, qui transporte, transmet, relai, s’impregne, de ce(ux) que l’on croise sur notre route loin d’être routine. C’est la débrouille qui anime la création, c’est bon!
Et puis pourquoi pas en profiter pour oser se lancer, et se laisser porter par l’instinct de groupe. On tente, on experimente, chacun y met du sien et le résultat est plutôt sympa. Il y a la place pour s’exprimer pour proposer, pour initier, pour partager, pour approfondir; toujours dans une bienveillance à attirer que des chouettes gens. C’est la Karavan… J’ai l’impression que je n’étais pas le seul à avoir ce genre d’idéal en tête, et je me suis rendu compte que quand tu ressens le besoin de quelque chose, tu le trouve sur ton chemin, faut juste saisir les opportunités et se donner les moyens de les vivres.
J’évolue, je grandis, je vais dans le fond de ce que je veux vivre.
Faut voir loin, on ira loin, et on sera bien.
On touche à tout! La Karavan est partout!

 

Je suis la caravane pour son message d’ouverture universelle.
L’idée d’une bande de troubaroudeuses occupant  les places et les champs avec leurs espaces de liberté mobiles m’ a conquise immédiatement.
J’aime quand on envisage et qu’on vit la vie sans argent.
Je suis animée par et pour la création collective permanente

Mon idéal serait d’être assez fort.e.s ensemble pour occuper des places, perturber l’ordre et les normes établies

 

La Caravane, selon les jours c’est beaucoup moi, ou surtout les autres,
mais c’est toujours des surprises, et des découvertes.

J’ai envie de vivre collectivement mon expérience nomade. La Caravane me permet de ressentir les atouts et les limites du collectif, d’être nombreuses à mener des actions, pour leur donner de l’ampleur.
Et puis c’est un sacré effort sur moi-même, m’adapter à toutes ces approches, déconstruire ma vision du militantisme, m’adapter à l’inertie de groupe.

Je suis la Caravane, parce que je la veux et je la sens subversive

 

Un espoir d’y voir plus clair, une clé pour ne plus y voir que noir.
On est ensemble et c’est en ce semblant de sens que j’avance.
Je m’y perds parfois mais parce que j’y crois et que j’ai foi en cette histoire.
J’invente avec l’autre un monde nomade, dont le vent te souffle un chant vibrant, envoûtant.
J’expérimente au quotidien et sans te mentir j’aime ce sentiment commun: vivant, touchant.
Je teste, je crée, je rêve, j’aime, je m’exprime, je m’épanouis, je vis…
Je suis là et je la suis, pour une durée infinie.

C’est quoi la Caravane ?

La Caravane.

Avant tout, pour moi, c’est des personnes.

C’est des relations nourrissantes, de la confiance, des échanges intenses.  C’est du temps passé ensemble à s’écouter, à partager, à réfléchir, à créer, à développer nos êtres en prenant le meilleur de chacun.e, à expérimenter autour de nous et du monde qui nous entoure…

    Je considère la Caravane comme un COLLECTIF DE VIE, et c’est très important pour moi que l’on arrive à prendre soin les un.e.s des autres.  À nous soutenir mutuellement pour arriver à vivre notre quotidien de façon soutenable et enrichissante.

    Ça signifie pour moi essayer d’avancer ensemble, de prendre le temps – à travers parfois de réunions formelles mais surtout de petites discussions et petits gestes quotidiens – pour ne laisser personne derrière ; et en même temps, comme c’est inévitable que ça arrive de temps en temps, m’entrainer moi-même à prendre du recul par rapport au collectif, à lui faire assez confiance pour lui permettre parfois d’avancer sans moi.
    
    Le fait que je souhaite qu’on se supporte mutuellement ne veut pas dire par contre que j’aie envie de prendre entièrement sur mes épaules la responsabilité du bien-être de tou.te.s les autres ; il s’agit plutôt pour moi d’apprendre à écouter et à garder le délicat équilibre entre moi et les autres, pour comprendre par exemple quand c’est le bon moment pour dédier plus ou moins d’énergies à quelqu’un.e (ou au groupe) ou pour lui demander de l’aide.  Autrement dit, c’est  prendre le pouls de comment je vais au moment présent et adapter conséquemment mon niveau d’implication, tout en gérant l’enthousiasme et la frustration qui en découlent.

    Le collectif m’apprend beaucoup sur ma capacité d’implication ; avant, quand je vivais seul, il m’arrivait souvent de partager mon temps avec des groupes de personnes, soit de façon hebdomadaire pendant ma phase sédentaire, soit pendant des périodes de quelques jours/semaines pendant mes voyages.

    Dans les deux cas, de toutes façons, il y avait toujours un «_chez moi_» pour me reposer et régénérer mon énergie lorsque je me sentais déséquilibré dans le groupe_; je pouvais toujours mettre les problèmes de côté pour les résoudre après.      Dans la Caravane ça n’est pas possible, mon «_chez moi_» c’est avec les autres, et ça m’oblige forcément à garder la plupart de mes implications au sein du groupe même quand je suis en manque d’énergie.

    Ça comporte au niveau personnel des enjeux très différents qu’avant, qui me posent pas mal de questions autour, entre autres, de l’économie affective, de l’autonomie, de l’autogestion, des compromis…

    Bien sûr la Caravane c’est aussi beaucoup d’autres choses pour moi, comme par exemple l’expérimentation autour de l’autonomie matérielle, les actions concrètes adressées à la création d’un monde meilleur, les nombreux parcours personnels…  Je considère toutes ces choses très importantes et je leur consacre volontairement de l’enérgie presque tous les jours.  Ça me pose question quand elles viennent temporairement à manquer, mais la différence c’est que si ça ne dure pas trop longtemps j’arrive d’habitude à bien vivre avec ce manque.  Par contre j’observe que, quand j’ai l’impression que mon développement personnel à travers des relations vient à manquer, j’éprouve souvent des sentiments de solitude, de baisse d’estime de moi, d’indécision, et je tombe facilement dans des comportements tels que la competitivité et le jugement de moi-même et des autres.
    
    Pendant tout le texte j’ai volontairement gardé la première personne singulière pour m’exprimer, parce que je n’ai pas envie de mélanger mon ressenti avec celui des autres ou, encore pire, avec mes interprétations de leurs ressentis.  

    J’aimerais pourtant clore en disant que je suis assez sûr que d’autres personnes peuvent ressentir ces questions différemment de moi, qu’elles arrivent à mieux gérer par exemple le manque momentané de connexions interpersonnelles que le manque d’implication politique du groupe.  Ça fait partie du fait que l’on a des passés différents, des intérêts différents, et j’accepte ça de plus en plus pacifiquement.                          J’estime cependant qu’il y a aussi un nombre significatif de personnes qui partagent, totalement ou partiellement, les inquiétudes que je viens d’exprimer ; c’est pour ça que je revendique une portée politique à ce texte, et surtout que je me sens motivé pour continuer à explorer ces questions, seul et avec des gens, et à en partager le plus possible les résultats.

CaravaneS partout !

Mai 2014, Toulouse

Et si les caravanes se multipliaient de partout ? Et si elles devenaient des constellations de caravanes en lien les unes avec les autres, ouvertes sur le monde entier ?
Et si les luttes, les alternatives et les gens qui les portent se reliaient petit à petit jusqu’à être assez en confiance pour assumer collectivement un véritable changement de paradigme ?
Et si on se donnait les moyens d’aller tout au bout de nos envies ?

Pour le moment, on aimerait :
– écrire un petit texte (pour la gazette ?) sur l’envie de multiplier les caravanes et de ce que ça peut entraîner dans le contexte actuel, pour qui, pour quoi ???
– écrire une brochure sur le même sujet, plus détaillée : pourquoi, comment des caravanes partout ??? Brochure à diffuser le plus amplement possible dans tous les endroits. On peut faire un jeu : des petites équipes qui partent dans toutes les villes de france et dans différentes régions, faire tourner le délire et le fameux document.
– faire un fly, canon, assez court et surtout entraînant:  pour des caravanes partout. Peut-être en profiter pour déjà donner le rendez-vous dans un an ?
Ensuite, dans un an, grand rendez-vous pour le départ de plein de caravanes dans toutes les directions…
Pourquoi pas le 21 Juin 2015 ?

Pourquoi je commence à me sentir bien ?

Pourquoi je commence à me sentir bien ?

Je me reconnais dans une certaine jeunesse.
Nous avons grandi, passé un âge innocent, dans la rage, la colère, la tristesse.
Et l’espoir, comme nécessité !

Être heureux n’est pas notre préoccupation.
Me sentir bien n’a jamais été un objectif.
Ma préoccupation c’est la terre qui souffre. La tristesse de ce monde.
Et tout faire pour que ça change
Le combat, pas le bonheur.
Nous nous sommes donnés corps et âmes à l’idée de lutte. Par nécessité.
En tout cas, nous ne sommes jamais en paix.

Aujourd’hui je me rends compte que me sentir bien avec moi même
avec les autres
là où je suis
est   absoument essentiel à toute possibilité de changement.

Avoir envie d’être bien. Heureux. En paix.

Ca nécessite qu’on bifurque politiquement.
Qu’on se rende compte que c’est en train d’arriver de partout.
Qu’on n’a plus besoin de porter seules, le fardeau.
Ca nécessite de changer nos perspectives à court terme.

En vivant avec la caravane je ne suis plus seul.
Pour une fois je sens que le simple fait de vivre ici, est porteur de changements.
Rien qu’en vivant, je sens que je lutte.
Alors je peux lâcher la préoccupation.
Arrêter de me demander  » comment faire ?  »

Pour une fois je peux me consacrer à vivre

La collectivite inspire, expire

La collectivite inspire, expire

il y a toute cette énergie qui cherche
il y a tous ces petits « nous »
il y a tous ces potentiels transfiguratifs
il y a toute cette collectivité, d’oiseaux de grenouilles en pleine métamorphose
d’oinouilles de greseaux et ça tourne, et ça tourne
il y a toute cette émulsion pour_: ce qui est attendu de nous

de quoi sommes-nous auteur-e-s dans la perte de contrôle?
de quoi sommes-nous critiques aujourd’hui?
pour qui le renversement?
qui est la grenouille qui sera l’oiseau demain?

il y a toutes ces macérations révolutionnaires_:
les nouvelles bases relationnelles
l’écoute mutuelle
les espaces-temps délibératifs qui nous protègent du monde auto-régulé
et qui s’intéressent à ce dont nous avons envie
« envie » non pas là-maintenant-tout-de-suite;
par « envie  » j’entend surtout les efforts somptueux
jusqu’aux inventions
pour s’accorder

il y a toute cette collectivité, ces entr’ouvertures
il y a toute cette parole pour défoncer les machines
à partir de quand très exactement devient possible la collectivité des oiseaux?
il y a toutes ces questions… ce sont plutôt des chevaux et des charettes

j’aperçois le mouvement délicieux de nos prunelles
j’aperçois tout ce qui peut s’apprendre encore
nous sommes le rêve,
qu’est-ce qui vient après le rêve?

Annabelle Aubin-Thuot
19 mai 2014, St. Félix

Retour de Fais ta Ferme (St. Félix)

17 mai 2014, St. Félix

Perrine et Thib, amies de la Caravane, savaient qu’ils ne pourraient la suivre. C’est que les chèvres et une ferme, ça demande de l’attention. Alors voyant qu’on ne savait pas trop d’où prendre le départ, illes nous ont proposé de nous joindre au premier épisode de Fais ta Ferme, rencontres paysannes et autonomisantes, sur leur ferme.
Après 10 jours chez tonton Blaise, qu’on a mis à profit pour peaufiner nos équipements, recréer notre sens collectif, filer la patte aux producteurices du coin, on s’est misEs en route pour Saint Félix. Drôle de troupe, entre les camions chargés de matos et de bambous, les caravanes bariolées et les vélos dépareillés.
Ont suivi 4 jours de rencontres, de débats, d'(éco) constructions, de fête et de gastronomie. La rencontre d’un monde rural, de jeunes urbainEs, d’écolos, d’alternos, et de notre troupe nomade (qui mélange un peu de tout ça), a donné une joyeuse pagaille, d’une rare innocence.
Des instants innocents, mais pas pas naïfs, cette escale aura été l’occasion de nous tester comme groupe au sein du groupe, de faire découvrir nos actions du moment et à venir, de se confronter à des points de vue variés, d’embrigader de futurEs partenaires de voyage ou d’accueil.
Fais ta Ferme continua une semaine de plus qu’annoncé car nos caravanières n’étaient pas prêtEs à partir. Paysannerie et préparatifs avant de prendre la direction de Toulouse, la Babylone la plus proche, une fois la mission de nos éclaireuses accomplie.
Destination le Maquis. Ce sera notre base en vue de re-créer de partout en ville les prémices d’une vague d’agitation populaire généralisée.

Vers des assemblées plus fécondes

Notes d’un retour sur une AG, vers mi mai à St. Félix

 

Quelles difficultes en assemblee ?

Il y a des personnes qui s’expriment beaucoup et d’autres pas ou peu. Il y a des dialogues entre deux ou trois personnes

Les différentes langues compliquent la compréhension. C’est beaucoup plus dur (voir impossible) de suivre, de réagir et de s’exprimer quand on est pas francophone à l’origine

Les assemblées sont trop longues car on essaie d’y mettre toutes les thématiques

Il n’y a personne pour nous recentrer quand on divague ou qu’on se répète.

La facilitation peut être épuisante, et l’ambiance générale s’en ressent

Il y a souvent un certain manque d’enthousiasme, une attitude passive générale, une démotivation contagieuse

On a du mal à faire émerger notre créativité collective                             en assemblée

QUELQUES PROPOSITIONS

Essayer de plus assumer le rôle de facilitation. De moins prendre part aux débats et d’avoir un regard plus extérieur. Être plus ferme dans ce rôle, recentrer les débats, résumer les propositions…  Ne pas se perdre dans le flot des discussions.

Avoir un.e gardien.ne des vibrations, qui s’assure qu’on reste dans le sujet du moment, que la conversation concerne tout le monde, qui n’hésite pas à faire un signe quand on se répète, qu’on parle trop longtemps…

Choisir un lieu avec une bonne accoustique, parler fort et articuler

Une intervention = une idée,  sinon on s’y perd et on ne peut plus avancer point par point.

Inviter les gens à se préparer, proposer l’ordre du jour la veille, apporter ses notes personnelles, avoir en tête ce dont on va discuter, des propositions… Apporter un crayon et un papier pour noter ce qu’on a envie de dire.

Essayer de (se) comprendre quand on n’est pas d’accord, de chercher les arguments pour que ce soit constructif et pas paralysant. Essayer de faire des propositions à l’écoute de l’ensemble du groupe, et de faire évoluer les propositions qui sont faites pour qu’elles satisfassent tout le monde

Expérimenter avec les idées de la CNV

Ne pas utiliser seulement le français

Utiliser des tours de bâton sur certains sujets pour laisser l’opportunité de parler à tout le monde.

Prendre deux tours de paroles en parallèle: un avec celleux qui ont déjà parlé  sur ce point et un autre prioritaire pour celleux qui ne se sont pas exprimés

Un mode de décision : LE CONSENTEMENT

    Le consentement propose cinq expressions pour une décision :  
    Je suis d’accord avec cette proposition et je vais m’investir / Je suis d’accord avec cette proposition mais je ne vais pas m’investir / je ne me sens pas concerné/
    Je ne suis pas d’accord mais je ne bloque pas / je ne suis pas d’accord et je bloque : j’explique pourquoi et je cherche une nouvelle proposition.

    Ca permet d’éviter le  » consensus mou  » lorsqu’on croit que tout le monde est d’accord parce que personne ne bloque, mais en fait personne n’est prêt à s’investir.

La clarté

Petites réflexions autour de  » pourquoi c’est pas très clair entre nous « .
On se rend compte qu’on a des origines différentes, des imaginaires différents, des fonctionnements différents… et que c’est pas toujours évident de s’en rendre compte.
Ca nous joue souvent des tours parce que                             finalement on ne se comprend pas.

Quelques idées pour avancer :

Être plus claires sur l’esprit de la caravane pour les gens qui nous rejoignent. Avoir un texte ou une brochure avec non seulement des questions mais aussi des réponses sur nos choix

Trouver des moyens pour parler plus ouvertement entre nous.

Sortir de l’imagination, arrêter les suppositions sur ce que les autres doivent sans doute ressentir. Ne pas agir en se disant  » je le fais parce que les autres doivent penser ceci, ou vouloir cela…  »

Ne pas hésiter à exprimer clairement ses envies, ses doutes et questionnements, et aussi ses réticences.

Poser des questions quand on ne comprend pas le comportement de quelqu’un plutôt que d’imaginer ses raisons

Tâcher d’être clair avec soi-même pour être claire avec les autres
= mise en application des principes de la cnv

Auto-gestion vs. auto-organisation

28 Avril 2014, Lauzerte

On distingue auto-gestion et auto-organisation:

L’AUTO-GESTION consiste à  trouver un fonctionnement pour la logistique et la vie quotidienne qui soit efficace et qui ne prenne pas trop de temps et d’energie.

L’AUTO-ORGANISATION :

–>  Aller plus loin que la logistique de la vie quotidienne

–>  Comment on met en pratique nos objectifs

–>  Prise de recul, organiser des projets, une stratégie,  réfléchir sur  le fonctionnement de la caravane à moyen- long terme

–>  Faciliter la prise d’initiatives, éviter l’inertie

Quelques exemples d’auto-organisation
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• S’organiser en groupes de travail, leur donner une continuité
• Écrire notre histoire: nos réflexions, ce qu’on fait, notre fonctionnement…
• préparer l’accueil des nouvelles arrivants
• envoyer des éclaireureuses faire les repérages pour l’étape suivante…
• s’organiser en petits groupes/ grand groupe : les groupes affinitaires / le collectif dans son ensemble
• les perspectives politiques et les stratégies de la caravane
• communiquer avec l’extérieur, diffuser le principe des caravanes

L’autogestion peut être une base à partir de laquelle on crée l’auto-organisation.
Mais c’est un fonctionnement qui se construit.

__Pour l’instant on est peu nombreuses, quand on sera plus on aura peut être besoin d’un fonctionnement plus clair et plus rigoureux pour s’y retrouver.

Comment commencer à établir un fonctionnement collectif ?

Comment poser des bases d’autogestion et esquisser l’auto-organisation?

Qu’est-ce que vous pensez de tout ça?

AUTOGESTION
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Pourquoi souvent ca rame et ca prend beaucoup d’energie ?

On est un groupe qui change
On a peu d’expérience
On aime pas trop la rigueur
Parfois peu d’attention, on ne s’écoute pas tout le temps
On pointe du doigt mais on ne fait pas
Rythmes différents, attentes différentes
Manque d’informations écrites, du mal à se passer les infos entre nous
Blocages sur l’initiative personelle et la prise de pouvoir_
(on a peur des chef.fes)

Qu est ce qu on pourrait faire pour essayer que ce soit different ?

Approfondir les communications informelles
Essayer d’avoir un peu plus de rigueur
Le consentement pour les prises de décisions ( différent du “consensus mou”)

La critique de ce qu’on essaie
Ecrire les avancées de nos discussions et de nos processus signalétiques, des panneaux qui expliquent comment on fonctionne
Prendre le temps de se concentrer
Créer des espaces pour réduire la tension, résoudre les conflits

Ecrire un premier texte sur nos objectifs en terme d’autogestion et auto-organisation
Utiliser la criée et les repas pour partager les infos

Préparer une discussion sur les rôles cachés et les hiérarchies dans le groupe
Redéfinir le rôle des assemblées

on est là pour experimenter  critiquer creer

PERSPECTIVES ?

On a l’impression que tout ces points sont à réfléchir et à travailler ensemble. Mais on se dit aussi que si on attend de se réunir pour en parler, on n’est pas sorties de l’auberge. Alors, on en déduit que ça serait super cool que chacun.e d’entre nous se prenne du temps pour y réfléchir de son côté, se faire une idée de ses attentes, de ce qu’ille est prête à essayer ou pas… et se construire une vision globale des perspectives de la caravane en terme d’autogestion et d’auto-organisation.

Vivre ensemble ou s’organiser ensemble ?

Dans quelle mesure ?

Pour quelle ampleur ?

Pourquoi la Caravane

Février, Graulhet

Voici en vrac, une
petite liste qui est sortie d’une discussion à 5-6 personnes, en février à Graulhet.

– travail sur soi, déconstruction
– alternative personnelle à la société mainstream

– élan commun
– travail sur les relations entre nous et avec les autres
– entraide dans le groupe
– prendre soin les unes des autres

– lancement d’autres initiatives
– transmissions des savoirs
– apprendre / se confronter, créer des liens avec l’extérieur, toucher les gens
– impulser / participer à du changement, de l’action, des révolutions

– voyager
– s’essayer au nomadisme comme mode de vie (pour le long terme ?)
– expérimenter l’autonomie, vivre du concrèt ensemble
– propriété collective / privée
– se rapprocher des bases de la vie
– se sentir dans un groupe, une famille, ne plus être seul.e sur la route
– spiritualité, travail, conscience et lien avec le corps. Souligner l’aspect politique de la recherche spirituelle, le faire circuler
– influer sur le monde alternatif plus que sur la société / unifier, relier, communiquer
– diffuser des pratiques (dynamiques de groupes, action directe, médecine alternative). Pour que l’autonomie devienne de plus en plus effective.
– réunir parfois plein de gens pour des grandes actions

– pas de limites, casser les barrières
– diffuser l’espoir et la joie de vivre